Comité de suivi du 15 mai

Comité de suivi ESPE du 15 mai 2014 (séance 7)

La séance a d’abord été consacrée à un temps d’information et d’échanges sur plusieurs aspects institutionnels :

– site de présentation http://data.enseignementsup-recherche.gouv.fr/explore/dataset/fr-esr-espe-concours_vises/?tab=metas dont l’objectif est d’identifier les implantations des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation et la liste des concours d’enseignement intégrés aux formations selon le type de concours visé, la section et l’option.

– retour sur les concours et le faible taux de participation… dont il ne faut pas tirer de conclusions hâtives…

– avancement des dossiers des ESPE « article 4 » : des situations complexes (Guyane) mais qui progressent…

Sur tous ces aspects, il est demandé des analyses fines et approfondies. Les échanges ont mis très clairement en évidence

– les conditions de préparation au concours très difficiles : la question se pose de commencer la formation dès la licence ; une analyse des sujets de concours serait nécessaire,

– les tensions actuelles, notamment sur la question des moyens

– l’existence de certaines situations « catastrophiques », quand les relations entre ESPE et composantes / universités sont difficiles

– les inquiétudes liées à la mise en place des COMUE : la question sera traitée dans les mois qui viennent, il y aura probablement une mission spécifique sur cette question

– les décalages persistants entre les intentions et les prescriptions du ministère et la réalité quotidienne des collègues (exemple du master EE à Paris : l’étudiant devrait faire 3 inscriptions !)

– le manque d’information général ressenti par les équipes de directions des ESPE et les collègues qui rend difficile la préparation de la rentrée

 

Daniel Filâtre souhaite que le comité soit attentif à certains cas très tendus qui risquent de faire décrocher la réforme.

 

Le deuxième temps de la séance a porté sur le texte de « Recommandations »

Plusieurs remarques ont été faites sur la nature assez « vague » et générale du texte, l’absence de toute indication sur les moyens. Comment se mettront en œuvre ces recommandations ? Il est nécessaire d’aller au-delà des prescriptions et des bonnes intentions, que les collègues ne pourront pas mettre en pratique : temps de décharge pour la concertation et le travail en équipe (« équipes plurielles » ?), renforcement de la recherche, nécessité d’un complément de formation sur les premières années d’exercice…

 

Il est décidé que :

– une réflexion sera menée par le comité sur « Comment la question du master doit être réinterrogée dans nos travaux (jurys, mémoire) ? » (intervention demandée sur ce sujet à N. Mesnager)

– une FAQ sera mise en place sur les questions que se posent les équipes (cf. en particulier sur les différents parcours de formation)

 

Le reste de la journée a porté sur la culture commune (premiers éléments de cadrage)

Interventions de la DGESCO, puis point de vue des corps d’inspection (IEN Adjoints Val de Marne et ) et des chefs d’établissement (académie de Versailles).

 

Ce qui a été dit, discuté :

– prévoir dans l’emploi du temps des moments où il est possible de faire travailler ensemble PE, PLC etc. ;

– identifier des supports et thèsmes de travail qui donnent du sens (pas déconnectés de la classe) ;

– développer un esprit d’école ;

– créer des outils de dialogue entre tous, qui portent sur le cheminement du stagiaire (à l’aide du numérique, cf. Grenoble) ;

– établissement va devenir le premier lieu de formation pour les stagiaires ;

– besoin de former les personnels tuteurs et chefs d’établissement ;

– retour positif sur l’idée que le stagiaire ne voie pas que son tuteur mais puisse être en contact avec une équipe.

 

Questions :

– quelle est la place des directeurs d’école dans cet ensemble ? cf. évaluation des personnels

– comment impulser cette dynamique ?

– comment accueillir les stagiaires ? Quel accompagnement selon les différents statuts et missions ?

– comment favoriser les interactions entre stagiaires ?

– comment faire le lien avec l’ESPE ?

– comment rendre les lieux de stage formateurs alors qu’ils sont choisis sur la base des BMP uniquement ?

 

En résumé, on a entendu :

– nécessité d’être confronté à plusieurs pratiques et situations dans les stages, pour tous les stagiaires

– nécessité de clarifier et préciser les conditions de faisabilité des principes énoncés (temps, moyens)

– nécessité de former les formateurs

– question de l’évaluation et des modalités pour travail en équipes

 

Points de synthèse de la journée (retour des membres du comité) ?

– parfois les volontés et les forces sont là mais pas forcément les moments pour la réalisation…

– rapprocher des institutions et des personnes de cultures différentes ne passe pas seulement par la bonne volonté : cela relève de l’acculturation, la formation, le cadrage, des lieux et une impulsion institutionnelle

– il y a deux lieux logiques dans l’accueil des stagiaires, une logique d’emploi vs une logique de ressources humaines – s’ajoutent la dimension du dialogue social (mouvement) et la question de la localisation des berceaux

 

 

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