Des moyens pour les équipes plurielles !

La constitution des équipes plurielles est au centre des discussions.

Dans le contexte général d’austérité, et sachant que ni université ni rectorat ne peuvent « payer » les heures faites par les partenaires, comment équilibrer la « balance » entre les interventions des personnels relevant du MEN dans la formation initiale (heures maquettes) et les interventions des personnels en poste à l’université dans la formation continue ?

Après plusieurs hypothèses, il est proposé de retenir 1h d’intervention = 1h dans la balance – en tenant compte par ailleurs des modalités pédagogiques (CM, TD).

Les dernières discussions avec le rectorat indiquent pour le site 86 une mise à disposition de 200h d’intervention PEMF en formation initiale (grosso modo 5 % du volume total des heures ESPE – environ 40h par groupe dans la maquette MEEF). Plusieurs questions se posent :

  • si ces 200h sont comptabilisées dans la balance, il faudrait, pour rééquilibrer les interventions, que l’université contribue à hauteur de 200h également en FC. L’université a-t-elle les moyens de cette réciprocité ?
  • les heures de FC que l’université fournit déjà (préparation concours internes, PAF…), de la part de collègues de l’ESPE (très peu) et des composantes, représentent largement 200h au total. Peuvent-elles être prises en compte dans cette réciprocité ? Sans que cela déséquilibre la balance entre ESPE et composantes ?
  • les interventions de collègues PEMF en FI pourraient prendre la forme d’une co-intervention : comment sera reconnu ce travail dans la balance et dans les services de chacun ?
  • les ateliers de pratique pédagogique (APP) prévus dans la maquette PE M2 sont-ils à prendre en compte dans ce volume de 200h d’intervention PEMF en FI ?

Tout le monde s’accorde à dire que les équipes plurielles ne peuvent exister que si les enseignants (rectorat / univ) ont du temps pour travailler ensemble. La constitution de ces équipes ne peut pas passer par la juxtaposition d’interventions.

Pour le moment, la commission n’a pas pu aller plus loin (absence de 2 partenaires, temps de discussion nécessaire avec les présidences, attente d’un cadrage de la DGSIP ?).

La question est donc finalement : l’ESPE a-t-elle les moyens de mettre en place des équipes plurielles ?

 

 

 

 

Cl

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