Retour sur le Comité de suivi du 12 novembre 2014

1. Changement de ton : i​​ntroduction par F. Louveaux​​ sortant du déni habituel. Il reconnaît les difficultés, évoque les personnels « épuisés » et identifie des questions urgentes à traiter (titularisation, formation et recrutement des formateurs « terrain », rentrée 2015 en tenant compte des publics très variés…). Il annonce de nombreuses réunions pour l’année en cours, avec directeurs d’ESPE, présidents de CE, instances académiques…

La DGESCO reconnaît retard et difficulté à faire culture commune avec les autres services (RH, enseignement supérieur).
Leitmotiv de la journée : le système ne peut pas se payer le luxe d’un échec des ESPE.
FSU reconnaît que le bilan présenté est « honnête » mais remarque que les réunions envisagées excluent encore une fois les personnels. Nous soulignons qu’il est essentiel de prendre en compte les personnes qui vivent cette réforme, et qui se sentent peu entendus et sont sous-représentés dans leurs instances.
2. Le modèle : D. Filatre récapitule les points de discussion dans le comité (équipes sous pression, parcours adaptés, diversité des publics, coordination entre ESPE / UFR / académie, désarroi des stagiaires, moyens et questions d’encadrement…) reconnaît que cette réforme a pensé le parcours de formation pour un étudiant type qui ne représente pas du tout le cas majoritaire (L3, M1, concours du premier coup…) et annonce qu’il s’agit de considérer ces difficultés et d’apporter des éléments pour les résoudre (recommandations, nécessité de document de cadrage et de conventions).
Le directeur de l’ESPE de Caen présente le modèle de formation de son ESPE – où l’on entend « co-conception », « co-intervention », « refus de la course à la note », « formation par la recherche »… Bien sûr, ce sont les « bons » mots clé – mais cela ne donne que le point de vue du directeur, qui affirme que les formateurs travaillent « avec plaisir », que les étudiants sont « très contents »…
Les concours : P. Santana a donné un certain nombre d’éléments chiffrés (voir diapo). Il faut un peu de temps pour en faire l’analyse… Ce qui est clair, c’est que la RH considère que cette réforme est une réussite puisqu’on observe globalement une hausse du nombre d’inscrits, nombre de présents et nombre de recrutés (nous pourrions lui proposer d’autres indicateurs !). Il annonce aussi que concernant le problème de Créteil (manque de recrutements), des « stratégies permettant d’atteindre l’objectif sans dégrader le concours » sont en cours d’arbitrage.
Le mot d’ordre : réussite de la rénovation des concours, besoin de réfléchir aux modes de régulation dans les masters puisque globalement, le taux est de 8 candidats pour 1 poste > que faire de tous ces candidats non recrutés ?
La présentation du concours SVT (voir diapo) et les échanges auxquels il a donné lieu ont mis en évidence le souhait de D. FIlatre que les concours accentuent la dimension professionnelle. Il revient plusieurs fois sur l’intérêt d’une épreuve sur dossier (type oral PE) que le candidat aurait préparé dans son M1 MEEF avec aller-retour entre stage et ESPE (là, on oublie que les lauréats ne viennent pas tous d’un M1 MEEF et qu’en plus leurs conditions de stage sont très variables !) et la nécessité d’intégrer le concours dans la formation.
La question pour nous est donc : que fait-on remonter, syndicalement, sur les contenus des épreuves des concours ?
La séance se termine sur une question de méthodologie : comment le comité peut-il être plus « réactif » et « efficient » cette année ? Quelques pistes : textes de recommandations plus fréquents et plus « interactifs » avec le terrain (idée de faire discuter les textes de recommandations par les CE ou les COSP), diffusion plus large des documents travaillés en séance, proposition d’un espace numérique pour échanger et écrire en collectif (cette proposition avait été faite dès le début par E. Breuillat mais le ministère avait refusé)… La FSU souligne que les collègues sont intéressés par les questions et réflexions du comité mais ne voient pas la portée des documents qui en émanent ; ils souhaitent être associés aux discussions.

 

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